Swallowtail Butterfly
Les oeuvres artistiques et litteraires billingues ou polyglottes ont ce puissant attrait sur ma personne. Les milieux de travail, les affiches, les panneaux, les produits de consommation ont ce meme effet. Inconsciemment, je recherche avidement ces phenomenes plutot recents, j'imagine. J'admire profondement les gens parlant une langue maternelle internationalement obscure, ceux qui maitrisent l'anglais sans l'avoir designe langue seconde, les gens qui savent se debrouiller dans la langue de leur pays avoisinant, les gens sachant parler leur dialecte ou le langage standard selon les circonstances. Swallowtail Butterfly est un film "japonais", mais en realite les dialogues sont uniformement trillingues. J'en fus abasourdie. L'action se deroule dans un Japon inexistant, car on y parle d'une ville, d'une region qui accueille les immigrants en quete du graal economique qui y jaillit de toutes parts. Des locuteurs d'une langue chinoise que je ne pourrais nommer et des anglophones, aussi. Il existe beaucoup plus de films de ce genre qu'on ne pourrait le croire; prenez Clean d'Olivier Asseyas, avec Maggie Cheung jouant une rockeuse en [rehabiri].
J'ai oublie beaucoup de choses que je considerais faire partie de moi.
Maintenant j'ecoute presque uniquement la Bonne Nouvelle approuvee par PitchforkMedia. Ces desirs implacables du temps de ma scolarite canadienne se sont resolument dissous grace au sevrage force de civilisation quebecoise durant mon contrat au camp et mon sejour au Japon (avec un seul jour d'intervalle entre les deux visant a initier ma correspondante francaise a sa nouvelle ville, la mienne, et sa maison, et sa bicyclette et sa chambre, que je peux aussi appeler miennes - elle repart dans sa region natale deux semaines avant mon retour, on ne pourra pas se rencontrer a nouveau!).
Cette annee aussi, je dispose d'un nombre ridicule d'heures en guise de repit entre mon arrivee du Japon et le debut du nouveau contrat qui me logera dans une autre ville, entre ma maison et mes etudes cette fois-ci, et non deux heures dans le neant au Nord de Montreal. Quarante-huit heures, mes amis!
Je suis desolee. C'est tres ininteressant. Et si ca se trouve, ma main et mon oeil inexperimente a laisse des fautes d'orthographes, choc anaphylactiques des francophones, se glisser dans ces paragraphes a la syntaxe et au vocabulaire deja limites. J'ajouterai une photo un peu plus tard.
[http://www.cineasie.com/CinemaJaponais/IwaiShinji/Swallowtail%20Butterfly.jpg]
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