Saturday, May 02, 2015

Day One: Station Mont-Royal

La station Mont-Royal est intéressante parce qu'elle n'a qu'une sortie, et elle est miraculeusement aussi chaleureuse qu'un immense nid à pigeons entouré d'une mini-mer de béton peut l'être. Il y transite toujours de belles gences, il s'y passe toujours quelque chose. En mai, ce quelque chose est un marché de produits plus ou moins locaux qui vend surtout des fleurs, parce qu'il ne pousse pas encore grand chose au Québec.

J'aime bien photographier les fleurs. Elles sont dociles et photogéniques. Je me sentais edgy, alors ça ne suffisait pas d'avoir que des fleurs dans le cadre; il fallait que j'y ajoute un background qui parle du lieu et de l'époque de la fleur, comme pour la rendre immortelle.

En fond, une bibliothèque municipale

Et comme j'ai un grand coeur, je ne me limite pas aux belles fleurs qui ont encore une valeur marchande.

J'aime bien le contraste avec le gris terne de l'asphalte (ciment? béton?)

La plupart des fleurs photographiées cette journée-là sont trop floues ou mal éclairées, parce que j'utilise une petite Fujifilm '5x zoom 14 megapixels' en mode automatique, et que mes bras d'humaine ne sont pas aussi stables qu'un trépied.

Sur le chemin du retour à la maison, j'ai croisé quelques fruiteries. J'aime bien photoraphier des rangées de fruits jusqu'à l'abstraction, parce que j'aime les fruits et j'aime les rangées de couleur. Mais des baies sombres dans des tits cups en plastique, ça n'est pas très photogénique et il n'y avait que ces melons. Que j'ai su rendre terrifiants. On dirait une rangée de fesses de cadavres de noyés qu'on aurait mis en vente rapide pour une raison saugrenue.


Je n'ai ni recadré ni retouché les images d'aujourd'hui. Pour le moment j'essaie seulement de me discipliner à sortir de la maison avec un appareil photo dans les mains, une fois par jour.

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2015 - Reboot, and Prelude

A few years ago I was part of a lovely online community of amateur photographers in the late myOpera forums. Members of our group, named '365', were to take one picture, everyday, and put that picture up for all to see, on that same day, every day of the year, for 365 days. The group was lively and successful.

We documented our everyday lives and surroundings and exchanged generous feedback on our sometimes great, sometimes casual findings. From various corners of the globe we shared, in haphazard L2-3-4 English, a common love for the craft of photography and for the beauty that we saw in the world around us. I made many interesting connections and friendships there.

I don't recall making it through one whole year. The moderators (I eventually joined their ranks, albeit on paper) were friendly but keen on seeing the rules enforced, so a full week without pictures meant having your album taken down. But I did last many weeks and months, steadily going out and about with my camera, but also spending an hour everyday marveling at, and commenting on, my peers' wonderful pieces. I became more diligent about yielding a consistent creative output. I ventured in physical places I normally wouldn't have, to get my daily picture, and learned to look at things differently. I also taught myself the technical basics of photography and experimented a little bit, for instance with abstract, long exposure shots.

The myOpera forums were beautiful because they were free of use and free of ads. They most likely died because they were free of use and free of ads. I'd like to try the experiment here once again, except that this time I'm only committing for half a year, and I'll be writing from time to time, as well.

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One Week at Last

Dear friends,
It's been one week since I've been living in Japan. And it is exhilarating. So many things hav happened, but things seem to go slowly as time goes extremely fast in that land. This is a strange feeling I want to share with you. Japan is all and nothing like I expected it to be. But it's a great pleasure and honor to step day after day on this land. I took a lot of trains alone from Nagoya Chubu Kuko to Hirakata-shi on my first night here. Now I am commuting three times back and from my homestay family's house (let's call it home with great respect) since the Takeda's live in Neyagawa-shi, a small town of 200 000 people. But really, it incredibely does feel like a small town.

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Tuesday, July 03, 2007

Monne-tri-âlle!


Mes deux chummées pis moé, on allait souvent à Montréal pour se "ressourcer" - une exfoliation complète du portefeuille - en éliminant toutes traces de papier et de métal (une chance qu'il nous reste le plastique!!!).

Ça c'est dans le temps où on étudiait et habitait toutes les trois d'ins Cantons de l'Est. Puisqu'aller à Montréal se présentait comme une aventure en soi, on s'arrangeait pour y séjourner le plus longtemps possible, repoussant les limites de l'endurance physiques des muscles de bras et des derrières de talon. Parce que voyez-vous, on se mettait sur notre 36 pis pas à peu près.

Maintenant MJ est en Asie, Jude dans la métropole, et moi un peu partout... en région.
La photo a été prise sur une rue qu'on ne fréquentait habituellement pas; on se contentait des angles Sainte-Catherine / Saint-Denis, de l'UQUAM à Concordia, et on mangeait presque toujours au Quartier Chinois. Les filles, vous me manquez.

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Thursday, April 27, 2006

Swallowtail Butterfly


Les oeuvres artistiques et litteraires billingues ou polyglottes ont ce puissant attrait sur ma personne. Les milieux de travail, les affiches, les panneaux, les produits de consommation ont ce meme effet. Inconsciemment, je recherche avidement ces phenomenes plutot recents, j'imagine. J'admire profondement les gens parlant une langue maternelle internationalement obscure, ceux qui maitrisent l'anglais sans l'avoir designe langue seconde, les gens qui savent se debrouiller dans la langue de leur pays avoisinant, les gens sachant parler leur dialecte ou le langage standard selon les circonstances. Swallowtail Butterfly est un film "japonais", mais en realite les dialogues sont uniformement trillingues. J'en fus abasourdie. L'action se deroule dans un Japon inexistant, car on y parle d'une ville, d'une region qui accueille les immigrants en quete du graal economique qui y jaillit de toutes parts. Des locuteurs d'une langue chinoise que je ne pourrais nommer et des anglophones, aussi. Il existe beaucoup plus de films de ce genre qu'on ne pourrait le croire; prenez Clean d'Olivier Asseyas, avec Maggie Cheung jouant une rockeuse en [rehabiri].

J'ai oublie beaucoup de choses que je considerais faire partie de moi.

Maintenant j'ecoute presque uniquement la Bonne Nouvelle approuvee par PitchforkMedia. Ces desirs implacables du temps de ma scolarite canadienne se sont resolument dissous grace au sevrage force de civilisation quebecoise durant mon contrat au camp et mon sejour au Japon (avec un seul jour d'intervalle entre les deux visant a initier ma correspondante francaise a sa nouvelle ville, la mienne, et sa maison, et sa bicyclette et sa chambre, que je peux aussi appeler miennes - elle repart dans sa region natale deux semaines avant mon retour, on ne pourra pas se rencontrer a nouveau!).

Cette annee aussi, je dispose d'un nombre ridicule d'heures en guise de repit entre mon arrivee du Japon et le debut du nouveau contrat qui me logera dans une autre ville, entre ma maison et mes etudes cette fois-ci, et non deux heures dans le neant au Nord de Montreal. Quarante-huit heures, mes amis!

Je suis desolee. C'est tres ininteressant. Et si ca se trouve, ma main et mon oeil inexperimente a laisse des fautes d'orthographes, choc anaphylactiques des francophones, se glisser dans ces paragraphes a la syntaxe et au vocabulaire deja limites. J'ajouterai une photo un peu plus tard.

[http://www.cineasie.com/CinemaJaponais/IwaiShinji/Swallowtail%20Butterfly.jpg]

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Wednesday, April 19, 2006


Well my friends, a lot of things happened within this long and silent lifespan spurred before our eyes? The distortion would seem incredible to us when compared. Some nights have been long and mornings heavy, some days splashing my surroundings with the glory of a new hope for tomorrow. Tomorrow is near and for a couple of months now my headset's been wandering somewhere, "hanging in the sky", between Montreal and Nagoya...

Everytime I look at an analog or digital clock Quebec time shows up immediately like a burn on my forehead. There used to be a time where I pleaded God to let me stop think of my mother; and now that we grow slightly closer her essence as my only muse fads away like honey sinking in a pot of plain yoghourt. I clearly haven't CREATED in the twelve months covering the last year. M said that there used to be school and "those things", and the beauty of college lies in the fact that college is "those things". What are those things that matter to me, I know not yet. Writing? Drawing? Don't try to make me list comics. They are far too great for me to even try to concieve. Maybe I can read them; well I've made some interesting discoveries here thanks to a professor.

There is a municipal library next to the vacant lot up the hill leading to my dorm. (They call it a Seminar House, and it is a merry blend of international students who cohabitate in a spacious and clean building stricter than any homestay family available. My roommate is a Canadian Wild Person, CWP.) Sometimes I walk up the hill and enter the brand new building next to the vacant lot; the most interesting thing to me is the children literature section. There are treasures of graphic and narrative experiemental works, ranging from ink stroke prodigies to watercolor minimalist fables. Maybe cartoonists and children literature illustrators/authors have things in common.

The lovely man on the picturs is a Fellow Citizen and Enjoyer of the Public Published Books Service. There are also baiku - scooters - in these parking lots. Very few cars if any have the priviledge of resting next to a public library in the neighbouhood. I don't know how car/library relationships are going in the rest of the Land of the Rising Sun.
Sleep well, and eat a wealthy breakfast.

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Tuesday, October 18, 2005

les fruits

orangeclementine - mikan
okuradaikon ... tsukemono
kaki
nashi!
pomme geante,salade iceberg, concombre, carotte geante, banane,patate douce et ordinaire
oignons long, rond et tres mince
citron et limetomate bleme
ananas mangue
raisin muscat
MELON
il est difficile de trouver quoi que ce soit d'autre dans les marches ou supermarches

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Tuesday, September 27, 2005

Danjiri matsuri


Bon ben aussi ben ecrire ca en francais, tse.

Il y a quelques semaines, le festival Danjiri a eu lieu au Sud-Est de Osaka, dans une petite ville de campagne. Ma marraine (speaking partner) a eu l'extreme gentillesse de m'y amener et de m'accueillir chez elle pour la nuit (c'est deux heures de train/marche/bus entre chez elle et chez moi). Le but des festivites semble etre centre sur la construction et le transport d'un char geant a travers les rues de la ville, chaque municipalite environnante presentant fierement sa propre delegation chaque annee. Certaines ecoles sont fermees pour les quelques trois jours du festival. D'autres gens prennent entierement conge pour cette seule occasion, et ce n'est meme pas durant une fin de semaine! Le char est tres haut, illumine de lanternes (electriques) traditionelles et a l'interieur... de jeunes garcons jouent une musique traditionelle rythmee avec des instruments de musique traditionnels. J'ai senti que ce festival etait tres traditionnel. Le char est tire avec de longues cordes par plusieurs personnes. Le jour, les hommes tirent tellemenr vite que parfois le char fonce dans un batiment. Aussi les hommes sautent parfois d'un char a l'autre. Durant l'heure du souper ils se reponsent pour la representation du soir, plus calme, avec femmes et enfants s'y joignant. Mais attention, c'est un festival traditionellement masculin. Les femmes ont recemment ete admises a parfois peut-etre tirer le char, puis parfois peut-etre s'asseoir a l'interieur. Je ne me souviens pas avoir vu de fille ou de femme jouer d'un instrument. Si une femme venait a grimper sur le toit du char, un grand accident se produirait. Mon enseignant de sociologie m'a raconte qu'une fois, une fille avait grimpe sur le toit, surement sans permission. Mais puisque le char n'etait pas en mouvement lorsqu'elle s'y trouva, tout le monde fut soulage d'avoir evite un grand cataclysme.

Tout le monde buvait et on a recu des canettes de bieres. J'ai vu deux gaijin saouls se joindre a la parade, aucun probleme, tout le monde se marrait bien. Les filles qui se joignaient au danjiri avaient les cheveux coiffes 'danjiri hair' pour l'occasion, le style rapellait les tresses serres que les haitiennes ont tout le tour de la tete. C'est cinquante man yen et c'est pour une occasion de trois ou quatre jour. C'est fantastique ce que les gens sont prets a faire pour leurs traditions! J'ai adore ce festival. Merci beaucoup, Ayako. :D

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Wednesday, September 14, 2005

O kome.


Here is a rice field in the middle of a two hundred thousand people city. But really having lived in a two hundred thousad city myself in my own country, the japanese city really feels small. The train stations are very busy places kind of fun to hang out on weekday nights. It's always full of Pachinko parlors, which are full of people. Yesterday I ate local specialties cooked in front of me on a gril installed in or on a pick up truck. Looked kind of crappy but it's Japan and I am a hundred percent sure I won't catch syphilis or typhoid fever from it, unlike... hum, developing countries. I also tried tiny mochi balls on a stick dipped in caramelized soy sauce. That means it's supposed to be sweet. I got worried about my teeth yesterday and I bought a 60YEN toothbrush and FINALLY found some decent, roll dental floss. It is unpopular here. But they don't eat steak, sweets or fibered fruit/veggies like some do in other parts of the world. They seem to have a variety of sticky food though. We really are stupid, eating unlimited amounts of candy or sweetened prepared food, then wondering why we become fat and get cavities all over the place.
From this rice field emerges the national OKOME (venerable raw rice?). I love rice and what treasures have the japanese come up with it! Assorted donburi, exquisite paper, tender and subtle and beautiful mochi... I love mochi and the azuki paste. Whenever I have to choose a flavor (for ice cream or juice or whatever) I try to choose mattcha and/or azuki. The other very popular flavors are melon, pineapple, mango, nashi (delicious big round juicy japanese pear/apple), mattcha, vanilla and chocolate. I would have expected crazy flavors like we see in america, like blue cherry/starfruit or cranberry/passion fruit. Very conservative flavors to my spoiled eye and tongue. Okay whatever.

Well those comments are pejorative. I live in Kansai. Maybe it is different in other areas of Japan. Actually I should stop calling 'it', the place where I live, 'Japan', but actually 'Kansai'. Similarly, Texas is very different from Vermont, isn't it. Same for New-Brunswick and Yukon. (That's in Canada fyi. Oh today I was told by a Stater that Canadian food was just like American food. Yeah right.)

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